S
Pas de quoi prendre son pied.
La qualité du hardware Yamaha a beaucoup baissé depuis une grosse dizaine d'années (chromes ternes, plastiques qui font toc, jeu dans les parties en mouvement, notamment). Soit.
On aurait pu s'attendre à ce que la conception ne subisse pas le même sort: il doit y avoir chez les constructeurs japonais suffisamment d'ingénieurs pour que les produits fassent très correctement ce qui leur est demandé. Malheureusement, lesdits ingénieurs n'ont pas dû souvent s'asseoir derrière une batterie. Exemples avec le pied HS 1200 D après quelques semaines d'utilisation.
- Ceux qui déplacent souvent leur matériel auront grand intérêt à aller voir ailleurs. Montage et démontage de la pédale sur la potence sont remarquablement longs et fastidieux: il faut anormalement forcer pour faire rentrer les deux embouts des tiges, et au bout de deux ou trois manipulations, le caoutchouc de protection a déjà bien souffert. Ce système, qui est censé faire gagner du temps, fonctionne bien sur les modèles de la gamme inférieure (HS 650 et HS 850) mais se révèle catastrophique ici.
- Le dépliage des pieds est également pénible, car trop dur, et la position parfaitement verticale est longue à trouver.
- Le tilter ne vaut guère mieux, lourd et terne, bien moins pratique l'ancien modèle LC810A. De plus, les feutres sont mal dimensionnés et on laisse pas mal de peluche sur le pas de vis à chaque montage/démontage.
- La vis qui permet de relever la plaque du support du bottom fait vraiment cheap, a du jeu et a un fonctionnement aléatoire (je visse, je dévisse, c'est pareil...).
- Le plastique de la bague de tension du ressort n'inspire aucune confiance: il a également du jeu, et les crans ne se sentent quasiment pas, c'est très très mou.
Une fois monté (après avoir perdu beaucoup de temps), le pied est stable: il ne manquerait plus qu'il ne le soit pas.
Pour du prétendu haut de gamme, on peut donc légitimement être déçu. Le cas de ce charley n'est d'ailleurs pas isolé: il suffit d'aller faire un tour sur les essais/forums de la pédale de grosse caisse FP 9 pour constater d'autres erreurs notoires de conception. On a connu les Japonais plus sérieux.
On aurait pu s'attendre à ce que la conception ne subisse pas le même sort: il doit y avoir chez les constructeurs japonais suffisamment d'ingénieurs pour que les produits fassent très correctement ce qui leur est demandé. Malheureusement, lesdits ingénieurs n'ont pas dû souvent s'asseoir derrière une batterie. Exemples avec le pied HS 1200 D après quelques semaines d'utilisation.
- Ceux qui déplacent souvent leur matériel auront grand intérêt à aller voir ailleurs. Montage et démontage de la pédale sur la potence sont remarquablement longs et fastidieux: il faut anormalement forcer pour faire rentrer les deux embouts des tiges, et au bout de deux ou trois manipulations, le caoutchouc de protection a déjà bien souffert. Ce système, qui est censé faire gagner du temps, fonctionne bien sur les modèles de la gamme inférieure (HS 650 et HS 850) mais se révèle catastrophique ici.
- Le dépliage des pieds est également pénible, car trop dur, et la position parfaitement verticale est longue à trouver.
- Le tilter ne vaut guère mieux, lourd et terne, bien moins pratique l'ancien modèle LC810A. De plus, les feutres sont mal dimensionnés et on laisse pas mal de peluche sur le pas de vis à chaque montage/démontage.
- La vis qui permet de relever la plaque du support du bottom fait vraiment cheap, a du jeu et a un fonctionnement aléatoire (je visse, je dévisse, c'est pareil...).
- Le plastique de la bague de tension du ressort n'inspire aucune confiance: il a également du jeu, et les crans ne se sentent quasiment pas, c'est très très mou.
Une fois monté (après avoir perdu beaucoup de temps), le pied est stable: il ne manquerait plus qu'il ne le soit pas.
Pour du prétendu haut de gamme, on peut donc légitimement être déçu. Le cas de ce charley n'est d'ailleurs pas isolé: il suffit d'aller faire un tour sur les essais/forums de la pédale de grosse caisse FP 9 pour constater d'autres erreurs notoires de conception. On a connu les Japonais plus sérieux.
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