
À la fin des années 40, les guitaristes de blues électrique poussaient déjà leurs amplis dans leurs retranchements afin d’obtenir ce grain sale saturé. Dans les années 50, des artistes tels que Chuck Berry qui étaient à la recherche d’un son de guitare mordant, jouaient sur le réglage de gain des amplis pour leurs faire perdre leur clarté et obtenir cette overdrive et ce son crunchy tant convoités. La seule façon d’obtenir de la saturation était alors de mettre l’ampli à fond.
Depuis, l’émergence des pédales d’effets et l’utilisation de réducteurs de puissance ont permis de recréer de la saturation à un volume moins élevé. On distingue trois type d’effets, l’overdrive, la distorsion et le fuzz. Nous allons nous attarder ici sur les différences entre ces types d’effets dont les appellations sont souvent confondues.
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Overdrive
Elle a pour but de recréer le son d’un ampli à lampes poussé au maximum et produit une sorte de distorsion chaude très appréciée des guitaristes de blues/rock.
Avec l’ampli poussé à fond, le signal amplifié va excéder la capacité du tube et déformer l’onde sonore comme le montre le schéma ci dessous.
Un autre manière de pousser de le signal de la guitare et de faire saturer l’ampli est d’utiliser un booster. Brian May ou Ritchie Blackmore sont bien connus pour leur utilisation du treble booster couplé avec des amplis à lampes comme le Vox AC30 ou le Marshall Bluesbreaker. Les pédales d’overdrive ajoutent des harmoniques chaudes et sonnent plus crémeuses et plus douces à l’oreille par rapport aux pédales de distorsion.
Stevie Ray Vaughan utilisait par exemple la légendaire Ibanez Tube Screamer tandis que Eddie Van Halen jouait lui avec la mythique Boss SD-1.
Distorsion
La distorsion produit une sonorité beaucoup plus saturée que l’overdrive et est utilisée pour obtenir un son plus pêchu; son signal est plus écrêté et moins naturel. Les pédales de distorsion sont particulièrement appréciées dans le rock, le grunge et le metal pour leur sonorité agressive, intense et précise.
Randy Rhoads et Dimebag Darrel étaient de fervents utilisateurs de la MXR Distortion Plus tandis que Steve Vai, Yngwie Malmsteen et Joe Satriani ont beaucoup utilisé la Boss DS-1.
Fuzz
Les pédales de Fuzz sont les plus anciennes parmi les pédales d’effets de saturation. Elles produisent un son gras riche en harmoniques, comme une sorte de bourdon, caractéristique du rock psychédélique des années 60. Elle va reproduire le son d’un ampli défectueux, et allonger la durée de la note jouée.
Parmi les modèles célèbres on retrouve la Fuzz Face utilisée par Jimi Hendrix ou l’Electro Harmonix Big Muff PI prisée par Carlos Santana
2 commentaires
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JOHNNY BRASSEUR dit:
Merci pour les infos.
Serait il possible d’agrémenter l’article avec de jolies courbes des fuzz+disto ?
Et il y manque des exemples sonores sur les mêmes notes/accords pour comprendre a fond.
Merci
N REMY dit:
Pour que l’article soit clair et précis, il conviendrait de grapher tous les signaux pour les différents types de saturation