8 histoires d’amour fou entre musiciens et instruments

8 histoires d’amour fou entre musiciens et instruments

Chaque année le 14 février, la Journée des Amoureux est célébrée dans le monde entier. Les marchands de fleurs sont en plein essor ce jour-là et les bijoutiers le sont probablement aussi. On veut simplement montrer à son partenaire ou à son être cher, sa profonde relation par un geste. L’amour pur est à l’ordre du jour avec en prime l’autorisation (voire le devoir) d’être kitsch. Comme dans la vie réelle, ces couples parfaits existent aussi en musique. Voici les plus célèbres « couples » de l’histoire de la musique… ??


B.B. King et sa « Lucille »

La marque de fabrique du légendaire bluesman B.B. King a toujours été caractérisée par sa magnifique guitare, une Gibson ES 355 sans ouïes. Depuis les années 1950, il lui a donné le surnom de « Lucille ». La raison ? Lors d’un concert dans un club de l’Arkansas, la salle a pris feu. Alors que King avait déjà échappé à l’incendie, il est retourné à l’intérieur pour sauver sa guitare d’une immolation certaine. Plus tard, il a appris que l’incendie avait été causé par une querelle entre deux hommes au sujet d’une femme nommée Lucille. Vous pourrez apprécier la version Epiphone dans notre boutique!


Lang Lang et son piano 

Lang Lang, la superstar virtuose de la musique classique chinoise, ne quitte jamais son piano. Le titre de sa biographie en dit long : « La musique est ma langue : l’histoire de ma vie ». Et il la vit avec son piano! Leur histoire est celle d’un couple qui bouge le monde avec des sonorités magiques et imaginatives : il n’a peut-être pas de petite amie mais des mains à 70 millions de dollars et un fidèle piano.


Louis Armstrong et sa trompette

Louis Armstrong a certainement connu dans son enfance les pires conditions, misère, racisme et contexte économique déplorable. Jouer de la trompette lui a permis d’exprimer toutes ses émotions avec une énergie et une passion débridées. Il est devenu la première star mondiale de la musique populaire et a su toute sa vie à qui il le devait : « Chaque fois que je ferme les yeux et que je joue de la trompette, je regarde directement dans le cœur de la bonne vieille Nouvelle-Orléans ». Ces mots démontrent la profonde relation sentimentale qu’entretenait « Satchmo » Armstrong avec sa trompette chérie.


Benny Andersson et le premier synthétiseur FM de Yamaha

Le son et le succès d’ABBA auraient été impensables sans le synthétiseur Yamaha GS-1 sorti au début des années 80. Sous les doigts du chanteur et producteur Benny Andersson, il a brillé et a commencé une carrière fantastique. Aujourd’hui, le synthétiseur se trouve au musée de la musique de Stockholm. On parie que Benny visite souvent son instrument et, qui sait, lui apporte peut-être un bouquet de fleurs pour la Saint-Valentin.


Anne-Sophie Mutter et le précieux « Emiliani »

Un Stradivarius est le fidèle compagnon d’Anne-Sophie Mutter depuis l’âge de 16 ans. La violoniste vedette a commencé à l’âge de cinq ans et pour qu’elle puisse se payer un violon digne de son art, l’ancien premier ministre du Bade-Wurtemberg, Lothar Späth, a fait jouer ses contacts pour lui obtenir « Emiliani » – le nom du violon – qui a été fabriqué en 1703. Aujourd’hui, l’instrument fait le tour du monde avec sa compagne et, sans aucun signe de fatigue, se produit dans les salles de concert les plus prestigieuses du monde.


Whitney Houston et son microphone

Une relation très spéciale lie la diva et son microphone. Et ce n’est pas étonnant! Après tout, le micro se prend 3 octaves par chanson! La reine de la pop sentimentale respire, soupire, chante dans son micro et puis il y a toujours ce petit mouvement typique de la main où elle le tâtonne au rythme de la chanson. L’icône et son instrument ont fait pleurer le public.


Jimi Hendrix et sa Fender Stratocaster

Jimi Hendrix a été un des pionniers de la guitare électrique. Au lieu d’utiliser ses doigts, il jouait de sa Stratocaster avec sa langue et ses dents. En 1967, il enflamme sa Flower-Power-Stratocaster au Monterey Pop Festival en Californie après la chanson « Wild Thing ». La rumeur dit qu’il voulait à la base « seulement » la casser sur scène, mais Pete Townsend l’avait déjà fait la veille. La déclaration de Jimi : « Quand j’ai brûlé ma guitare, c’était une victime. Tu sacrifies des choses que tu aimes. J’adore ma guitare. » Hendrix sans Strat ? D’une façon ou d’une autre inimaginable. Les deux sont faits l’un pour l’autre.


George Harrison, Eric Clapton et la « Lucy »

Pour le dire avec les paroles et la mélodie du regretté guitariste des Beatles George Harrison : « When my Guitar Gently Weeps ». « Lucy », la Les Paul Standard rouge de 57, utilisée sur cet enregistrement inoubliable, a été achetée par Eric Clapton à New York et offerte à son ami George Harrison. Oh, et Clapton a aussi joué le solo dans la chanson parce que George s’était enlisé avec plusieurs prises dans sa recherche de la perfection.

 

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Passionné de musique et de son, j'ai rejoint le petit village d'irréductibles musiciens de Treppendorf en 2005 pour finalement y poser mes flightcases.

1 commentaire

    Génial et bien monté. Merci Tho. . MaxMeunier

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